Mes vacances : le ressourçage de neurones

Deux semaines de vacances, enfin ! Ne ragez pas , ce sont mes vacances d’été que je prends si tard. Quelle idée ! L’été m’a paru loooooong si loooong à travailler.

 

Programme pour cette première semaine : profiter du temps qui passe, lire, ranger les photos et autre documents dans mon disque dur ( j’t raconte pas le bordel qu’il y a là dedans !) faire le tour de mes blogs préférés , rattraper les posts non lus, flâner dans la blogosphère.

 

Mais tout ça au calme ! Loin de « l’agitation » du Bled Charentais où il faut le dire parfois je fais que brasser de l’air à m’agiter je ne sais pas où donner de la tête. Alors me voilà en exil dans le sud dans la Famiglia chez la Mamma (Non ne cherchez pas je ne suis pas d’origine italienne).

 

Ouais le sud où y a les kss kss kss des cigales et tout tout, même des espadrilles…

Y a pire comme terre d’exil hein?

 

Petit tour dans le vieux village où j’avais emménagé il y a ….. pfiouuu genre 20 ans ! Mazette !

Ouf ! Quand j’y étais c’était devenu une école mixte!

 

 

Mon école primaire est toujours là mais ce n’est plus une école depuis longtemps. Transformée en foyer rural et logements, mais la vieille cour de récré avec son préau est toujours la même.

 

 

 

1…2…..3……Soleil !!!

 

 

Ecole primaire.jpg

 

Le vieux couple près de l ‘école est toujours assis dehors sur sa mini terrasse. A croire qu’ils n’en on pas bougé depuis toutes ces années. Ils sont plus vieux, je pensais pas les revoir assis là. Et ils ont encore plus sourds. Si c’est possible de l’être à ce point….

 

Hein ?

 

Tu m’entends pas ?

 

Non c’est la pile q’j’te dis quelle a mouru !

C’est la PILE !

 

Attends essayye voireuh.

 

AAAh j’ai pas allumé le machin dans mon n’oreilleeuh…

 

Ben tu vois je suis intimement persuadée que si je repasse le lendemain je vais entendre la même chose…

 

Et les vieux (oui les villages c’est toujours plein de vieux) sont toujours assis sur les bancs de la place du village, à maudire la jeunesse bruyante. A critiquer les voisins. A épier ce qui se passe dans la rue. Même que ma mère a un voisine qui envie sa maison parce que depuis le salon en rez de chaussée on a une vue panoramique sur toute la rue.

 

Je me promène dans les rues, je reconnais les gens, parfois ce sont des tarés qui me sautent dessus eux qui me reconnaissent.

 

Elles sont où mes coupines du temps où on jouait à faire copuler Barbie et Ken (oui une obsédée déjà !) ?

Où sont celles avec qui je passais des heures à parler des garçons? Bon aujourd’hui on parle pendant des heures des Hommes. Tu parles d’un changement ! (sauf que les Doudous d ‘aujourd’hui sont bien plus moisis et ravagés de la cervelle)

 

Bah beaucoup sont parties, certaines sont encore là, mais nos chemins sont devenus si différents :

 

Et aloreuh tu es mariéeuh?

 

Non

 

Ahh… et t’as des enfants?

 

Euh… non qu’est ce que tu veux que je fasse de grumeaux dans ma laïfe de fétarde célibataire qui profite de la vie et qui pense qu’ à acheter des chaussures ?

 

Silence

 

Ben oui évidemment, vu de cette façon….

 

 

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