Voilà que l’été s’achève, les vacanciers plient leurs valises et moi, ce matin tôt devant mon écran je me surprends à des pensées nostalgiques à propos de la rentrée.
J’ai deux souvenirs qui remontent à ma mémoire et le premier est étonnant. Il s’agit de pulls. Oui, oui tu as bien lu.
J’explique ??
Mes pulls du mois d’août
Je sens de l’incompréhension au fond de ton esprit. Comment peut-on penser à des pulls alors qu’il fait encore si chaud ?
Est-ce que je suis en train de scroller sur les sites dans les collections de pulls femme ?
Que nenni !
Je ne suis pas en train de chercher pas les pulls à cols roulés. Ni à col V , ni aucun pull d’ailleurs. En tout cas pour l’instant, car, il y a peu j’ai dit que j’avais du renouvellement de pulls à faire.
En fait c’est lié à la rentrée scolaire et ce souvenir où, immanquablement, chaque été ma mère faisait le tri dans l’armoire. Car pendant deux mois, mon frère et moi avions grandi en short, t-shirt et sandalettes. Et venait le mois de septembre où, il y a encore deux ou trois dizaines d’années, il faisait plutôt frais et moche.
Alors en pleine chaleur et habitant dans le Sud, on devait passer tout en revue et surtout tout essayer !
Les pantalons, les sous-pulls, les pulls. Chaud chaud chaud !
Les confitures les jours d’orages
Et mon second souvenir est venu il y a deux jours à peine, quand mon Dino m’a indiqué que les figues allaient pouvoir être cueillies. Oui, on utilise des surnoms qui peuvent étonner (et si tu veux on ouvre les paris pour que tu devines le mien).
Le souvenir est un peu confus mais je me rappelle, toujours dans le Sud, ces après-midi où ma mère et ma grand-mère s’affairaient ensemble pour préparer les confitures. J’ai l’image de moi en train de jouer sur le canapé, avec mes similis Barbies et le tonnerre au loin annonciateur de ces orages de chaleur au mois d’août.
Évidemment il y avait de la confiture de figues, et ces saladiers où je chipais des figues au goûter.
Est-ce que ça te fait ça aussi ? Après le 15 août, j’ai l’impression que c’est fini.
Et même si je ne suis pas partie en vacances, j’ai travaillé sur un rythme différent. Surtout tôt le matin pour rester à la fraîche, avec une stratégie d’évitement de mon bureau aux heures où les rayons de soleil taquinaient mon clavier.