Mindalicious

Ce qu’on est bien chez soi !

look-t-shirt-skull--+-ballerines-neosens

L’été arrive presque à sa fin et en quelque sorte, j’ai hâte. Pas hâte d’abandonner le soleil ou plutôt les quelques rayons qui restent ces derniers jours mais d’arriver enfin au moment de mes vacances !

Oui j’ai travaillé tout l’été car je laisse les vacances scolaires à mes collègues et leurs petites têtes blondes. Mais il faut dire que ce n’est pas non plus désagréable de rester à La Rochelle, profiter des petits coins sympas au soleil qui ne sont pas connus des touristes, recevoir les amis….

Ce post c’est un peu le résumé de mon été et un clin d’oeil au dernier look Enfermée dehors : la journée de lose parfaite.

 

Mais comme la lose semble frapper plusieurs fois au même endroit, j’ai quand même réussi à tomber malade deux fois. Le premier coup, un vendredi au boulot (sous la clim… cette maudite clim à la con) me voilà en matinée frissonnante et toute courbaturée. D’un coup. Là comme ça sans prévenir. Bilan : j’ai passé le week-end du 14 juillet, ce week-end de 3 jours béni où je devais aller faire la fiesta pour les 20 ans de mariage d’un couple d’amis au lit. Chez moi. Toute seule avec mes chats. Passer ses journées au lit, sans même pouvoir lire ou écrire sur l’ordi c’est pas cool. Et pas du tout glamour vu ma gueule ces jours là. Puis la fièvre a passé, et me revoilà le mardi au boulot. Reposée. (Pas étonnant avec tout ce que j’ai dormi!)

 

 

Le vendredi soir suivant, direction Cognac avec mes amis Apache et Renelle pour aller rejoindre Monsieur M son frère et ses parents sur une péniche pour se la couler douce au fil de l’eau sur La Charente. On a essuyé un petit orage ce soir là et un autre le samedi dans la nuit. La péniche tanguait fort bien qu’ accrochée au ponton et les éclairs s’abattaient dans le pré à coté. Impressionnant !

Et ça a été un chouette week-end tranquille, barbecue sur la péniche, balade…. et retour le dimache soir à Port d’Envaux juste après Saintes.

Kiki c’est le petit nom de Monsieur M :))

Puis ça s’est gâté au retour, Monsieur M et son frère sont tombé malade à en crever sur place et une semaine plus tard c’était mon tour. Cette fois on a compris que le filtre de la clim du bateau était bien remplie de cochonneries. Fièvre, toux rhume…. qui traine 3 semaines c’est pas cool.

 

Entre temps, quand même j’ai découvert un festival siouper chouette avec Renelle (encore) et Aurore (toujours pote de roller derby^^) , la fête du Cognac. Tous les ans dans la ville de Cognac ( j’y étais jamais allée de ma vie mais en l’espace de 8 jours j’y suis deux fois!) le port accueille pendant 3 jours une super programmation. J’ai donc vu Keziah Jones le vendredi soir, puis Camille Bazbaz (Papa Tango Charly),  et Goran Bregovic (In the Death Car, BO de Arizona Dream) le soir suivant!

 

 

Camille Bazbaz

Sur le bout de la langue by Camille Bazbaz on Grooveshark

Ben c’est carrément mieux que les Francofolies : moins de monde, un village créé pour l’occasion avec des sculptures lumineuses en métal, de grandes tables pour les repas, une petite aire de jeu pour les enfants et … plein de cognac. Pas moins de 5 cocktails au cognac répertoriés, les softs à 1€, les moules frites à 6€.

J’ai tapé la discute 3 secondes à Keziah Jones, mais j’ai abandonné vite fait : il avait bien l’air de se faire chier. Sa représentation contenait beaucoup d’impro avec ses musiciens en plus de ses titres phares bien connus mais le son était pas très bon ce soir-là.

 

Keziah Jones

Beautiful Emilie by Keziah Jones on Grooveshark

 

Comme on était arrivé trop tard pour prendre une place au camping de Cognac, armées de nos tentes deux secondes nous sommes donc parties à la recherche d’un coin tranquille pour du camping sauvage. La semaine d’avant on avait vu plein de tentes au bord de La Charente on s’était dit que ce serai méga cool. Ben en fait non, pas trop. Déjà on a abandonné l’idée de rester au bord de l’eau dans la ville, trop de faune alcoolisée. Puis sans GPS, et batterie de téléphone quasi à plat on ne savait pas trop où se diriger. Au feeling on a quand même réussi plus ou moins à longer le cours d’eau même si on ne le voyait pas. Pourtant à chaque fois qu’on pensait avoir trouvé un coin sympa, on retombait sur un village ou une propriété. Au final lasses de chercher, c’est une petite aire de repos qui nous a accueillies, un camping car y était déjà installé.

C’est aussi le moment où j’ai décidé qu’il me fallait absolument acheter un pisse-debout. Parenthèse pratico-pas-glam cette petite invention permet aux femmes de faire pipi debout. Pratique quand les toilettes ne sont pas très propres, ce qui veut dire toujours ou presque quand on est dans un bar ou quand …il n’y a pas de toilettes ! Et oui ça existe, version lavable (mais bon je me vois mal remettre mon petit cône dans mon sac) ou jetable et c’est pas trop cher.

Ca fait des années que j’en entend parler et je m’étais toujours débrouillée sans. Ce soir-là, accroupie dans le noir en essayant de voir quelque chose avec la lumière de mon téléphone (histoire que mon fessier ne fasse pas la bise à des plantes urticantes), j’ai bien cru que la catastrophe allait arriver.

Mon genou rendu faible par une entorse il y a 8 mois (merde déjà !) a bien failli me lâcher. Ce con !!!

 

Montage des tentes. Je n’avais pas de matelas gonflable, juste mon petit tapis de gym. Renelle et Aurore avait un matelas, mais huhuhuu pas la mauvais pompe pour le gonfler et en plus l’embout s’est cassé. Bref on s’est installé à même le sol dans les tentes, entendu une voiture avec des gars bruyant s’arrêter et je me suis dit qu’on allait JAMAIS POUVOIR DORMIR ! Et dans ces cas là quand même tu n’es pas très rassurée, le moindre bruit est flippant.

On a quand même pu s’endormir. Et le matin assister à un rassemblement d’une vingtaine de personnes qui partaient faire de la randonnée. C’est con on venait juste de s’endormir….

 

Le samedi on a donc pris le temps de se promener dans la ville et d’installer nos duvets sur la pelouse au bord de l’eau pour une sieste l’après midi en attendant les concerts.

A ce propos, Camille Bazbaz est une pure découverte pour moi, j’ai adoré. Goran Bregovic ,lui, à plus de 60 ans envoie toujours du bois. Bonne humeur, énergie débordante. Le même qu’il y a 15 ans quand je l’ai vu pour la première fois au Zenith de Montpellier mais avec les cheveux gris cette fois. Je me rappelle comme il m’avait marquée à l’époque avec ses chaussures beiges python avec quelques éclats de couleurs et son costume 3 pièces. En y réfléchissant bien je crois que c’est à ce moment là que j’ai commencé à aimer la mode pour les hommes.

In The Death Car – Performed By Iggy Pop by Goran Bregovic on Grooveshark

Le retour le soir vers la Rochelle a été long, je me suis arrêtée pour dormir un peu sur la route, on été bien trop crevées. 4h du mat j’étais enfin chez moi et heureusement… le portail s’est bien ouvert !!;)

Ma tenue:

T-shirt : Jawbreaker (acheté chez Rockmania à La Rochelle et disponible ICI )
Jupe : (JS Millenium Icone La Rochelle)
Ballerines : Neosens

Quitter la version mobile