Tigersushi est le label de musique créé par Joakim Bouaziz en 2000. Depuis c’est une affaire de famille : son frère Mattias travaille avec lui au sein du label, puis Laurene leur cousine les rejoint, suivie récemment par sa sœur Audrey.
En somme c’est Band of brothers !
Laurene est la créatrice et l’instigatrice de la ligne de vêtement unisexes Tigersushi Furs. J’ai eu la chance de la rencontrer au showroom rue Saintonge dans Paris 3ème et je me suis installée ^^.
Au menu aujourd’hui une petite interview de Laurene et une bio du label Tigersushi Records sur Amagzine.com. Et très bientôt une présentation de la boutique !
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©Photo : Aurélie Joly
Tigersushi Furs existe depuis 4ans, qu’as-tu fait auparavant ?
J’ai étudié au studio Berçot jusqu’en juin 2007 puis j’ai passé 8 mois en Angleterre. Après ça je me suis jetée a l’eau, directement dans le grand bassin.
Quelle est l’origine Tigersushi Furs ? D’où vient cet amour pour la mode ?
Mon père et mon oncle travaillent* dans la mode donc j’ai toujours évolué dans cet univers.
Et puis, ce n’est pas très original, mais comme beaucoup de stylistes, enfant, je passais mon temps à créer des tenues avec des foulards et des chutes de tissus.
Comment est venue l’idée de développer « the Tigersushi way of life » à travers une ligne de vêtements ?
Je suis arrivée avec l’idée de Tigersushi furs très peu de temps après Bercot, je n’ai pas eu besoin de convaincre Joakim, on a un univers très proche et les mêmes goûts, il m’a donné carte blanche tout de suite !
Quel est l’homme ou la femme Tigersushi Furs ? As-tu une personne en tête qui incarnerait la marque ?
L’homme Tigersushi Furs c’est un mec cool, qui a un métier de créa. Ou pas, puisque tu peux porter Tigersushi même au bureau. Il aime les belles matières et les formes classiques, mais aime aussi avoir ce petit je ne sais quoi de nonchalant. Il est mélomane, aime les films de SF ou gore.
La femme Tigersushi Furs c’est la petite copine du mec Tigersushi, elle lui pique ses chemises le dimanche et ses cardigans la semaine, porte les t-shirts trop grands avec des shorts hyper sexy.
Elle sait toujours quoi lui offrir pour son anniversaire ou pour Noël !
Avant ce projet, pendant tes études tu t’imaginais dessiner quel(s) style(s) de vêtement(s) : des trucs de filles, hyper pointus??
(Ahahah) oui étudiante, j’étais une grand malade de lingerie, je pouvais dépenser des centaines d’euros chez Agent Provocateur, j’avais vraiment envie d’en faire ma spécialité sortie de l’ecole, Finalement j’ai mûri et mes goûts ont évolués, j’achète mes culottes chez American Apparel maintenant, et je dessine des vêtement unisexes. J’ai quand même gardé ma collection !
La lingerie d’une fille sous des vêtements TSF est comment ? Plein de froufrous ou un peu androgyne
Mi froufrou mi androgyne, selon l’humeur du jour. Mais j’avoue être super maniaque, j’assortis toujours culotte, soutien-gorge et chaussettes… J’adore les chaussettes aussi, j’en ai au moins 3 tiroirs.
Récemment la boutique à Paris vient d’être modifiée. Y-a-t-il d’autres projets en vue ?
Toujours pleins de nouveautés, une production de jean made in France, le retour de nos coussins sérigraphies tant aimés, et de nouvelles collaborations pour notre ligne Fetish Tigersushi shirts.
Entre création, rencontres au showroom,… tu dois avoir des journées bien remplies ! Quel est ton havre de ressourcement, tes moments détentes?
Effectivement je travaille beaucoup. C’est peut être pour cela que je ne suis pas une grande fêtarde. Contrairement a toutes mes copines qui me trouvent un brin rabat joie!
Quand je rentre du bureau, j’aime rester chez moi, cuisiner pour mes amis et boire du rosé quelel que soit la saison.
Pour finir la famille pour toi c’est… ?
C’est un mélange parfait entre vie perso et vie professionnelle, et j’en suis très fière.
(*) Jacques et Armand Ventilo sont les créateurs de la marque Armand Ventilo
La tenue de Laurene :
Jean à revers : Prototype Tigersushi Furs
Gilet en cachemire et chemise western : Tigersushi Furs
Commentaires
Écrit par : Fay | 05.01.2012
Fay
Écrit par : Minda | 06.01.2012
Écrit par : mu*****-**** | 23.02.2012