Il y a encore quelques mois, si on m’avait dit que j’allais courir les défilés, voir Jean Paul Gaultier, fashion week et tout le tintouin, j’aurai doucement ri. Genre j’aime la mode mais tu sais moi, faire le pied de grue…
Mais les sirènes m’appellent et leur chant délicieux est convaincant.
C’est pour Girlz Talk (article à lire ICI ) que j’ai été invitée à assister au défilé Elie Saab
. Ouiiiii Elie Saab. Lui que j’ai adoré dès le premier regard quand, étudiante, je découvrais Fashion TV grace à ma freebox TV.
Je suis arrivée bien en avance, et observé le ballet des aficionados de catwalk. C’est à qui arrivera à rentrer sans invit ou sera mieux placé grace à un contact, évidemment difficile à joindre car surbooké.
C’est le ballet des femmes qui sont capables de frissonner à la simple évocation d’un tourbillon de soie délicate, de celles blasées à qui l’argent doit leur donner un dernier frisson encore avant de succomber aux méfaits du combo soleil-chirurgie-esthétique, de celles et ceux qui ont ce côté m’as-tu-vu avec un style plus ou moins affuté qui posent l’air de rien mais en vérifiant du coin de l’oeil qu’un objectif soit braqué dans leur direction.
La cour des courtisans et courtisanes et bien remplie, et j’en faisais partie. J’observais. J’attendais. Patiemment. En me disant que non je n’enviais rien. En croyant même que j’avais du
détachement et du recul, ce n’est qu’une expérience après tout. Ce n’est pas la vie.
Mais diantre ! (pour ne pas dire un vrai gros mot du sud qui fini par ‘taing ») j’étais là comme tous les autres, à espérer être bien placée pour quelques photos.
Une fois entré dans l’espace aménagé pour le défilé dans le Théâtre de Chaillot, le silence est presque religieux, on a jute eu le temps de s’installer. De là où je suis je fixe avec stupéfaction le mur de photographe en bout du catwalk. Il est impressionnant. J’aurai tellement aimé y être.
Puis tout à commencé.Je me suis dit en voyant les créations d’ Elie Saab que je voudrais bien croire aux histoires de princesse pour rêvasser et m’imaginer dans ces robes légères, brillantes et féeriques.
Toujours des tons poudrés, nude mais aussi des tissus bleu-nuit étincelants comme la robe égale à un ciel étoilé de Peau d’Ane dans le conte du même nom.
C’est bien court un défilé, Elie Saab a salué son public après le passage de la mariée, timide un petit salut et le voilà reparti ..
La magie opère toujours.
Et je vous invite à aller admirer les photos de Nico, du blog in&out, que j’ai suivi plus tard
pour voler quelques images chez Jean Paul Gaultier 😉