« Un CDI ? Certainement pas, j’aime trop ma liberté de freelance ! »

 

Métro, boulot, dodo… Pour Julia Tourneur, journaliste pigiste et sauveteur en mer à La Rochelle, ce n’est vraiment pas au programme. Rencontre avec ce véritable couteau-suisse qui s’apprête à rejoindre l’équipe de #NOSFRANCOS2017.

Liberté et indépendance

« Je suis sûre que tu pourrais décrocher un contrat stable si tu demandais. »

Combien de fois Julia a-t-elle entendu cette phrase ? Des centaines de fois. « Mes parents, ma belle-mère… Même mon mec au début ne comprenait pas pourquoi je voulais à tout prix rester freelance », explique la trentenaire.

 

Julia est à la fois journaliste pigiste pour plusieurs magazines et journaux, sauveteur en mer et sportive avertie. « Je jongle entre mes projets professionnels, le triathlon, mes amis, mon mec et mon petit garçon de deux ans et demi.

Je ne m’arrête jamais et j’adore ça ! » Et contrairement à ce que pensent certains, elle n’est pas en vacances. « Les gens ont tendance à croire que parce que tu es freelance, tu bosses moins. Que nenni. »

Sea, piges and sun

Les lunettes vissées sur le nez, le talkie-walkie sur l’épaule et les palmes à la main… On pourrait la croire née ici et pourtant, il n’en est rien. Rochelaise d’adoption depuis 5 ans, Julia n’envisage pas une seconde de retourner vivre en région parisienne. « Peut-être si on me propose une mission d’un mois, mais pas plus. » A la Rochelle, elle a trouvé son équilibre. « Je suis originaire de Houilles, en région parisienne. J’ai fait mes études à la Sorbonne et je me suis spécialisée en journalisme. J’ai rencontré Damien, mon Rochelais. Et petit à petit, est arrivé un jour où j’avais plus d’affaires ici qu’à Paris. Voilà comment j’ai atterri à La Rochelle », confie-t-elle dans un sourire.

Après une année chargée, Julia a retrouvé avec plaisir l’été et son poste de sauveteur en mer à la plage des Minimes. C’est la chef. Elle couvrira également les Francofolies pour la team #NOSFRANCOS2017. Elle troquera sans aucune difficulté ses palmes et son maillot de bain pour un jean et un calepin. « J’adore mon rythme de vie. Cela me laisse du temps pour m’occuper de mon fils et faire ce que j’aime. »

« Les gens se révèlent dans la douleur »

Il faut dire que la dame est occupée : Le Phare de Ré, Le Parisien, Ouest-France, Néon Mag… Julia aime multiplier les supports et les sujets qui touchent aussi bien les faits de société que le sport.

En parlant de sport, sa grande passion, c’est le triathlon, on ne vous l’avait pas dit ?

Nage, vélo et course à pied que la sportive pratique dès qu’elle le peut avec « ses copains ». « Le triathlon, c’est avant tout pour le lien social. J’adore évidemment la discipline, mais j’aime aussi ce qu’elle apporte et comment elle transforme les gens. Les gens se révèlent dans la douleur physique que procure le sport.»

Julia aime se dépasser et le partager avec d’autres sportifs. « Je trouve que les relations sont plus saines dans le sport. Avec mes partenaires, par exemple, tout le monde sait qui fait quoi dans la vie, mais on n’en parle jamais. On laisse ça au vestiaire. » Demain est toujours un autre jour pour Julia. Une autre manière de mettre un coup de pied aux fesses de la routine.

Julia vous a donné envie d’enfiler maillot de bain et palmes ? La sélection pour devenir nageur-sauveteur au sein du centre de formation SNSM de La Rochelle aura lieu les 21 et 22 septembre prochains.

 

Marion Auvray et Julia Tourneur, journalistes

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