En attendant de concrétiser un projet qui me tient à coeur, je publie ici un article qui aura vraiment sa place sur un autre support (chuuut 😉 )
Hélène et Magaholic sont parties à l’avant première de Et soudain tout le monde me manque le nouveau film de la réalisatrice et scénariste Jennifer Devoldère avec Mélanie Laurent, Michel Blanc, Manu Payet, Géraldine Nakache, Guillaume Gouix et Sebastien Castro.
L’une a assité à la projection presse du matin, l’autre à la « projection grand public » en soirée.
Deux sensibilités, deux façons de voir le même film et de vous en parler.
Pour voir d’abord la bande annonce cliquez ici
Hélène Leforestier : « Étudiante en InfoCom, stagiaire rédactrice cinema chez Kinorama, j’aimerai m’inventer une carrière entre journalisme et multimédia. Curieuse de tout, avide de découverte, j’écris sur tout et parfois sur n’importe quoi. » Son blog : Pintadement vôtre
Magaholic : à toute heure sur Twitter .
(Sauf pendant la sieste… )
A première vue , Et soudain tout le monde me manque est un film français typique : Michel Blanc en héros tragi-comique, Mélanie Laurent en héroïne torturée … Et d’un coup, il y a un basculement, une faille spatio-temporelle peut être et on s’aperçoit que le film est bien plus proche d’un Juno que d’un Je vous trouve très beau. La bande son d’abord, très anglo-saxonne, insuffle un rythme particulier au film. La mise en scène et les cadrages ensuite. Jennifer Devoldère nous offre des superbes panoramiques à des moments clés du film. Les acteurs enfin, d’une grande justesse, sont la cerise sur un gâteau déjà bien appétissant.
J’ai donc eu la chance d’assister en avant-première à la projection , à l’UGC Atlantis de Nantes, suivi d’une rencontre avec la réalisatrice et deux des acteurs, le très yummy Guillaume Gouix ainsi que Sebastien Castro. Quand on assiste à ce genre de rencontre, on a toujours une légère appréhension : vont-ils me trouver crédible, vont-ils être réceptifs à nos questions. La chance veut que j’officie sur Nantes, qui est souvent le point de départ des tournées de promo, les équipes sont donc souvent détendues et n’ont pas encore entendu trente fois les mêmes questions. C’est donc dans une atmosphère fort sympathique que la rencontre s’est déroulée. La réalisatrice et les acteurs se sont prêtés de bonne grâce au jeu des questions-réponses et nous avons pu en apprendre davantage .
Son premier film, « Jusqu’à toi » (déjà avec Mélanie Laurent) n’ayant pas été franchement un succès (et c’est bien dommage), Jennifer Devoldère remonte en selle. Ce qu’elle veut, elle le dit sans langue de bois : elle veut que les spectateurs aillent voir son film, elle ne « fait pas de film pour 2 salles et 3 spectateurs ». On sent que l’échec pèse encore sur ses épaules.
Cette fois-ci, point de comédie romantique mais une histoire de famille recomposée, largement inspirée de sa propre vie, « mais je ne vous dirais pas ce qui est vrai et ce qui est inventé » prévient-elle tout de suite. Mélanie Laurent affronte donc Michel Blanc (et face à un tel monument, ça ne devait pas toujours être facile) avec talent et nous offre une de ses plus belles performances depuis Je vais bien, ne t’en fais pas (à mon humble avis).
Comment en dire plus sans trop en dire ? La réalisatrice elle-même dit que son film est « difficile à raconter ». Il me semble que le plus simple est encore de vous conseiller d’y aller.
Photo et texte par Hélène Leforestier
En préambule je tiens à signaler que je suis très bon public dés lors que je me retrouve avec un écran géant et du son THX Dolby Surround qui me traverse de part en part. Je ne suis pas tellement friande toutefois des films franchouillards qui selon moi se singularisent en longueurs et autres effets cinématographiques sensés êtres émouvants ou emprunts d’une forte charge émotionnelle. Je n’y suis pas sensible. Et soudain tout le monde me manque EST un film doté d’une forte charge émotionnelle et j’ai été conquise.
Notez qu’une partie de l’équipe du film était présente et s’est soumis de bonne grâce au jeu de question-réponse à la fin de la séance.
Le film démarre immédiatement et on n’a aucun mal à identifier les différents protagonistes. Les premières images suscitent mon intérêt et je commence à réviser mon jugement qui était peut être trop hâtif.
Il faut dire que la lecture du synopsis au préalable, ne m’avait pas franchement convaincue. Il laisse croire qu’il ya un premier rôle Eli (Michel Blanc grandiose à souhait) et le second rôle Justine (Mélanie Laurent –encore elle* !- très touchante) et que le reste est accessoire.
Or, même si ce sont des personnages clés de l’histoire, les autres présences ne sont pas en reste. Bien au contraire. A ce propos Guillaume Gouix est selon moi l’étoile montante du cinéma français.
Et comme le soulignera plus tard Jennifer Devoldère, elle n’a pas cherché à hiérarchiser l’importance d’un rôle par rapport à un autre des principaux personnages.
Je me suis complètement laissée happer par cette comédie aux allures dramatiques, même si de prime abord il n’y a aucunes similitudes en terme de schéma familial ou de vécu (famille recomposée, adoption, etc..) par rapport à moi.En cela on ne peut que saluer la performance, la sensibilité de la réalisatrice qui a su nous mener là où elle voulait, et le jeu des comédiens qui, tout en habitant leurs personnages, laissent assez de place afin que chacun puisse se faufiler dans la trame et ainsi s’approprier l’histoire.
Ainsi que la bande son exceptionnelle qui m’a ébranlée et qui rythme le film du début jusqu’au générique de fin.
D’ailleurs, je me suis tellement prise au jeu, que je me voyais parfaitement tour à tour dans le rôle qu’interprétait Mélanie Laurent ou encore Géraldine Nakache (sa copine dans le film) entre autres.
J’aurai parfaitement pu remplacer Mélanie (même si on le sait, je suis loin d’être bonne comédienne, ou comédienne tout court).Ce qui de plus ne serait pas pour me déplaire…
Donner la réplique a l’un des géants du cinéma français Michel blanc (son père), au talentueux et rigodrôle Sébastien Castro (son beau frère) et le non moins talentueux Guillaume Gouix** (son boyfriend) tout bonnement…. sublime (je pèse mes mots).D’ailleurs comment se fait-il qu’on ne le voit pas davantage sur les écrans ce garçon ? Nonobstant sa plastique de rêve (oui oui !), j’ai trouvé sa prestation, son jeu d’acteur très juste (c’est mon avis).
Hey! les réalisateurs-trices, voilà une pépite ! Exploitez vite le filon avant que les américains ne nous le piquent. Guillaume a du potentiel.
Quant à vous, réservez vite vos places pour vous faire votre propre idée. Il gagne a être vu ce film, même si je n’arrive pas à vous en retranscrire l’essence. On en ressort bouleversé par tant d’émotions contradictoires.
J’ai encore tant à dire de Et soudain tout le monde me manque au risque de tout vous dévoiler (quoique…combien pour que je ne raconte pas la fin ?) Donc dépêchez-vous d’aller le voir, revenez partager vos avis qu’on en discute enfin ! Je me meurs de garder tout ça en moi !
* Oui j’ai le sentiment qu’on la voit partout, dans tous les films en ce moment. La nouvelle coqueluche en somme. Raison de plus, pour que j’incarne Justine à sa place tiens !
** Je crois bien qu’il y’a un truc entre nous. Je l’ai senti tout de suite et lui aussi.Guillaume we keep in touch hein! 😉
Photo et texte par Magaholic
Sortie dans les salles le 20 avril 2011
Commentaires
Hey, c’est le Loulou numéro combien celui-là ?
Ahaha 😉
Écrit par : L’autruche | 18.04.2011
L’autruche
Moi qui n’aime pas trop le cinéma français j’ai grave envie d’aller voir ce film ! Et comme Hélène et Magaholic nous conseillent en plus d’y aller… cap sur le cinéma ! (ah oui merde pas avant d’avoir fini les cartons…)
Écrit par : Leïra | 18.04.2011
Leïra
@Autruche: c’est vrai j’ai oublié de le rajouter. « Beau Loulou 4 » alors (notre relation est déjà chaotique, je ne l’ai pas sur twitter encore)
@Leira: ben moi non plus je n’étais pas tellement cinéma français. Mais j’ai bien aimé, sans compter Beau loulou 4 qui maintient un degré d’humidité tropicale au sud de ton body ^^ (rooh ça va hein!)
Écrit par : Mag | 18.04.2011
Mag
@Leïra : T’as le temps, il sort mercredi ! 😉
Pour le beau loulou, il faut avouer qu’il a des yeux qui feraient fondre la banquise … Et en plus il est gentil comme tout !
Écrit par : LN | 19.04.2011